Publié le
ON Y VA ?
Trois petites lettres. S.B.L. Derrière elles se cache un séisme de souvenirs et de sensations. Un concentré de vie pure, des montagnes russes d’émotions, un feu d’artifice de plusieurs jours et de plusieurs nuits. Que tu aies déjà pris tes billets d’avion ou que tu ne saches pas encore où tu seras entre le 17 et le 21 mai prochains, laisse-moi te raconter une histoire. Laisse-moi te raconter mon Spring Break Latino 2022. En quatre épisodes, je vais te faire vivre (ou revivre) ces folles journées de mai dernier. Pendant quatre mois, on se retrouvera ici et je te raconterai la suite de l’histoire. Je serai ton Père Castor de Salsabor. Tu es prêt ? Vamonos.
Très tôt dans l’année, j’avais entendu parler de ce fameux SBL. J’avais vu les affiches sur la porte de l’école, les images défiler sur les écrans de chaque salle, les annonces sur le site internet. J’avais entendu les enseignants en parler dès le mois d’octobre. Je voyais, j’entendais, mais pour être honnête, je ne me sentais pas du tout concernée. Je ne m’imaginais pas une seconde en Corse avec des inconnus dans un camping à partager mon petit-déj et à faire des jeux étranges sur le sable les yeux bandés. Le SBL, ce n’était pas pour moi.
Après quelques mois de cours, je me souviens que Chrystelle et Dany nous avaient proposé de filmer l’une de nos chorégraphies de salsa cubaine et de porter tous et toutes un t-shirt du SBL afin de faire une petite vidéo promotionnelle festive entre élèves. L’idée était super. J’avais mis le t- shirt, fait la chorée et participé à la vidéo de bon coeur. Mais je ne me sentais toujours pas du tout concernée par ce séjour en Méditerranée. C’était quelque chose pour les autres, pour les téméraires, pour ceux qui savent larguer les amarres et partir à l’aventure en communauté. Moi, je venais pour faire mes cours, pour badger consciencieusement en début d’heure et sortir en social le weekend, oui, d’accord, mais le SBL, ça jamais. Je suis venue pour danser, pas pour prendre l’avion. Non, non, non. Non ?
Et puis il y a eu le bootcamp de rueda, et mes certitudes ont volé en éclat. Un bootcamp, c’est un atelier chorégraphique sur un temps resserré. De mars à mai, encadrés par Chrystelle et Clément, nous avons répété une chorégraphie de salsa cubaine, plusieurs heures par semaine, avec un seul objectif : nous produire sur la scène du Spring Break. « Nous », c’est un groupe merveilleux et fou d’élèves passionnés qui avons décidé de relever ce défi un peu dingue de préparer un spectacle en quelques semaines. Ces quinze personnes ont tout changé pour moi. Soudain, j’avais envie de partager plus que des heures de cours par-ci par-là. J’avais envie de vivre quelque chose de plus fort, de sauter dans le vide avec eux, d’oser, de m’autoriser et d’en profiter pleinement et absolument
Après des mois d’hésitation, de partira-partira pas, après avoir tourné autour pendant des semaines, après avoir dit oui, puis non, puis peut-être, je me décidais enfin : j’irai au Spring Break. J’allai partager mon petit-déj et faire des jeux sur le sable les yeux bandés. Oui, avec cette joyeuse bande d’amis d’amour, j’allais donner sa chance à cette expérience unique.
Au milieu de ce chaos d’hésitation, il y en a bien un qui savait depuis le début que j’irai en Corse, et qui a fait preuve d’un talent désarmant pour m’apaiser et me montrer toutes les joies que me réservait cette « petite fête » de quelques jours : un certain Didier Galvani. Sans son insistance rieuse, je serais passée à côté d’un des meilleurs moments de mon année.
Peut-être que toi aussi tu hésites. Tu te dis que le Spring Break ce n’est pas pour toi. Que tu ne connais pas suffisamment les gens avec qui tu suis les cours pour envisager de passer des vacances avec eux. Que la danse c’est sympa mais de là à traverser la mer pour ça c’est un peu exagéré quand même. Je sais, je pensais la même chose. Mais que tu te sois déjà fait des amis pour la vie ou que tu ne connaisses pas grand monde jusqu’au jour du départ, ton Spring Break sera incroyable. Crois-moi sur parole.
Tu peux hésiter jusqu’au bout, tu peux faire comme moi l’année dernière et réserver ton bungalow à la dernière minute, oui, c’est possible. Avec Salsabor tout est possible. Mais pour préserver la santé mentale de l’équipe, ce n’est quand même pas l’idéal... Alors tu peux aussi faire comme moi cette année et décider qu’en mai prochain, tu vas profiter comme jamais, faire la fête, te reposer si tu le souhaites, danser partout et tout le temps, passer des journées folles et des soirées qui le seront encore plus (mais ça, je t’en parlerai dans un prochain article).
J’espère que tu viendras. Et quand tu prépareras ta valise, je peux déjà te dire que tu n’auras pas besoin de : ton défroisseur, douze robes que tu ne porteras pas, des collants, un grand chapeau, douze mille t-shirts, douze mille pulls pour aller avec les douze mille t-shirts, deux gros livres, des crayons de couleurs, trois jeux de société différents... Non. J’ai testé pour toi et non, ce n’est vraiment pas la peine. Tu vas passer tes journées en maillot de bain, tenue de danse et habits de lumière à la nuit tombée. Tu n’as pas besoin de crayons de couleurs. Mais alors vraiment pas.
En revanche, n’oublie pas tes chaussures de danse, les vêtements selon les thèmes des soirées (je t’en reparlerai) et de bonnes baskets car on n’est jamais à l’abri d’une aprèm canyoning.
Quand ma valise fut fin prête l’année dernière, que le taxi était à ma porte et l’une de mes plus précieuses amies sur la banquette arrière, nous avons filé pour l’aéroport retrouver le reste du gang qui décollait ce mercredi matin pour Bastia. Mais ce que je ne savais pas en posant un pied dans le terminal 3 d’Orly, c’est qu’avant même d’être arrivée en Corse, mon SBL avait déjà commencé...
La suite le mois prochain !
Besos besos,
Constance Jaffrennou
Très tôt dans l’année, j’avais entendu parler de ce fameux SBL. J’avais vu les affiches sur la porte de l’école, les images défiler sur les écrans de chaque salle, les annonces sur le site internet. J’avais entendu les enseignants en parler dès le mois d’octobre. Je voyais, j’entendais, mais pour être honnête, je ne me sentais pas du tout concernée. Je ne m’imaginais pas une seconde en Corse avec des inconnus dans un camping à partager mon petit-déj et à faire des jeux étranges sur le sable les yeux bandés. Le SBL, ce n’était pas pour moi.
Après quelques mois de cours, je me souviens que Chrystelle et Dany nous avaient proposé de filmer l’une de nos chorégraphies de salsa cubaine et de porter tous et toutes un t-shirt du SBL afin de faire une petite vidéo promotionnelle festive entre élèves. L’idée était super. J’avais mis le t- shirt, fait la chorée et participé à la vidéo de bon coeur. Mais je ne me sentais toujours pas du tout concernée par ce séjour en Méditerranée. C’était quelque chose pour les autres, pour les téméraires, pour ceux qui savent larguer les amarres et partir à l’aventure en communauté. Moi, je venais pour faire mes cours, pour badger consciencieusement en début d’heure et sortir en social le weekend, oui, d’accord, mais le SBL, ça jamais. Je suis venue pour danser, pas pour prendre l’avion. Non, non, non. Non ?
Et puis il y a eu le bootcamp de rueda, et mes certitudes ont volé en éclat. Un bootcamp, c’est un atelier chorégraphique sur un temps resserré. De mars à mai, encadrés par Chrystelle et Clément, nous avons répété une chorégraphie de salsa cubaine, plusieurs heures par semaine, avec un seul objectif : nous produire sur la scène du Spring Break. « Nous », c’est un groupe merveilleux et fou d’élèves passionnés qui avons décidé de relever ce défi un peu dingue de préparer un spectacle en quelques semaines. Ces quinze personnes ont tout changé pour moi. Soudain, j’avais envie de partager plus que des heures de cours par-ci par-là. J’avais envie de vivre quelque chose de plus fort, de sauter dans le vide avec eux, d’oser, de m’autoriser et d’en profiter pleinement et absolument
Après des mois d’hésitation, de partira-partira pas, après avoir tourné autour pendant des semaines, après avoir dit oui, puis non, puis peut-être, je me décidais enfin : j’irai au Spring Break. J’allai partager mon petit-déj et faire des jeux sur le sable les yeux bandés. Oui, avec cette joyeuse bande d’amis d’amour, j’allais donner sa chance à cette expérience unique.
Au milieu de ce chaos d’hésitation, il y en a bien un qui savait depuis le début que j’irai en Corse, et qui a fait preuve d’un talent désarmant pour m’apaiser et me montrer toutes les joies que me réservait cette « petite fête » de quelques jours : un certain Didier Galvani. Sans son insistance rieuse, je serais passée à côté d’un des meilleurs moments de mon année.
Peut-être que toi aussi tu hésites. Tu te dis que le Spring Break ce n’est pas pour toi. Que tu ne connais pas suffisamment les gens avec qui tu suis les cours pour envisager de passer des vacances avec eux. Que la danse c’est sympa mais de là à traverser la mer pour ça c’est un peu exagéré quand même. Je sais, je pensais la même chose. Mais que tu te sois déjà fait des amis pour la vie ou que tu ne connaisses pas grand monde jusqu’au jour du départ, ton Spring Break sera incroyable. Crois-moi sur parole.
Tu peux hésiter jusqu’au bout, tu peux faire comme moi l’année dernière et réserver ton bungalow à la dernière minute, oui, c’est possible. Avec Salsabor tout est possible. Mais pour préserver la santé mentale de l’équipe, ce n’est quand même pas l’idéal... Alors tu peux aussi faire comme moi cette année et décider qu’en mai prochain, tu vas profiter comme jamais, faire la fête, te reposer si tu le souhaites, danser partout et tout le temps, passer des journées folles et des soirées qui le seront encore plus (mais ça, je t’en parlerai dans un prochain article).
J’espère que tu viendras. Et quand tu prépareras ta valise, je peux déjà te dire que tu n’auras pas besoin de : ton défroisseur, douze robes que tu ne porteras pas, des collants, un grand chapeau, douze mille t-shirts, douze mille pulls pour aller avec les douze mille t-shirts, deux gros livres, des crayons de couleurs, trois jeux de société différents... Non. J’ai testé pour toi et non, ce n’est vraiment pas la peine. Tu vas passer tes journées en maillot de bain, tenue de danse et habits de lumière à la nuit tombée. Tu n’as pas besoin de crayons de couleurs. Mais alors vraiment pas.
En revanche, n’oublie pas tes chaussures de danse, les vêtements selon les thèmes des soirées (je t’en reparlerai) et de bonnes baskets car on n’est jamais à l’abri d’une aprèm canyoning.
Quand ma valise fut fin prête l’année dernière, que le taxi était à ma porte et l’une de mes plus précieuses amies sur la banquette arrière, nous avons filé pour l’aéroport retrouver le reste du gang qui décollait ce mercredi matin pour Bastia. Mais ce que je ne savais pas en posant un pied dans le terminal 3 d’Orly, c’est qu’avant même d’être arrivée en Corse, mon SBL avait déjà commencé...
La suite le mois prochain !
Besos besos,
Constance Jaffrennou